Conférence-midi | Éthique et responsabilité dans les parcours d’études.

Date : mercredi 27 mars 2024, 12h00 à 12h45
Lieu : Agora de l’information (B1-campus principal de l’UdeS) et en ligne (Teams)


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Résumé de la conférence-midi :

A partir de mon expérience, orienter ma recherche sur la thématique de la maladie chronique et des significations qu’elle revêt pour les personnes concernées est apparu comme une évidence. En tant que future formatrice d’adultes, je souhaite avec l’aide de mes pairs, rendre visible l’invisible, et attirer l’attention des institutions et des politiques sur la problématique de la maladie chronique souvent ignorée dans les cursus académiques.  
Gilda Combele Amah-Combey, étudiante en sciences de l’éducation

 

Les métiers de la transmission, qui sont aussi des « métiers de la relation » (Cifali et Périlleux, 2012) constituent à mes yeux le lieu le plus approprié pour enseigner à penser par soi-même, pour autoriser les questions dérangeantes, pour incarner la justice cognitive, au niveau scolaire comme dans l’enseignement supérieur. L’un des enjeux éducatifs contemporains les plus saillants, selon le philosophe Michel Fabre (2011), est l’émancipation, à savoir le fait de se libérer soi-même pour « sortir de sa minorité ». Le philosophe invite les formateurs et les formatrices à « aider l’élève à problématiser, à s’emparer des problèmes qui le concernent et qui concernent sa communauté, sans problématiser à sa place » (p. 14). Jeanne-Marie Rugira, professeure de psychosociologie à l’université du Québec à Rimouski lance une invitation semblable aux étudiantes et aux étudiants, chercheurs et chercheuses en sciences sociales en les interpellant sur la place qu’ils et elles occupent dans le monde et ce qui les lie à leurs questions de recherche.  

L’engagement épistémique de l’étudiante Gilda Combele Amah-Combey cité en exergue, constitue un exemple du rapport entre la place que nous occupons dans le monde et nos questions de recherche. Cet engagement convoque les notions de responsabilité pour autrui, d’éthique du souci des conséquences, d’injustice épistémique et de justice sociale, tout comme celle d’autorisation, notamment celle de bousculer les conventions scientifiques à dominante positiviste.   

Dans ma conférence, j’aborderai ces notions dans une double perspective :

a) celle des personnes étudiantes, en cherchant à comprendre leur quête dans leur parcours d’étude (quête intellectuelle, professionnelle, existentielle (Berthiaume et. al, 2020)) ;

b) celle des personnes formatrices, en questionnant les postures des métiers de la transmission. Je m’appuierai pour ce faire sur mon expérience d’enseignante chercheure en sciences de l’éducation et sur ce que m’apprennent les étudiantes et les étudiants, les doctorants et les doctorantes que je rencontre dans mes cours et dans l’accompagnement des mémoires et des thèses. 

 

Date : mercredi 27 mars 2024, 12h00 à 12h45

Lieu : Agora de l’information (B1-campus principal de l’UdeS) et en ligne (Teams)

 

 

 

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