L’impact de la recherche qualitative sur les inégalités sociales et la santé mentale: une journée riche en découvertes au colloque de l’Acfas

Un texte de Vanessa Demers, étudiante à la maîtrise en orientation à l’Université de Sherbrooke et actuellement stagiaire en recherche au CÉRTA


Le 8 mai dernier, j’ai eu l’opportunité de participer à une journée de conférences scientifiques dans le cadre du congrès de l’Acfas. J’ai été fascinée par la diversité des sujets abordés par les chercheuses et les chercheurs présents ainsi que par la passion et l’expertise qu’ils ont démontrées dans leurs présentations.

La recherche pour la justice sociale

Tout au long de la journée, j’ai pu découvrir une multitude de recherches sur des sujets variés. J’ai été exposée à des études de recherche qualitative qui ont brillamment donné la parole aux personnes confrontées à des inégalités sociales. Ces recherches ont permis de mettre en lumière les défis auxquels ces personnes doivent faire face au quotidien.

J’ai été profondément marquée par les présentations et les discussions qui ont mis en lumière l’importance cruciale de la recherche dans la lutte pour la justice sociale. J’ai également été impressionnée par la rigueur et la méthodologie de ces chercheuses et chercheurs, ainsi que par leur capacité à présenter des résultats complexes de manière claire et accessible.

La collaboration, un aspect essentiel

Je me suis également rendu compte de l’importance de la collaboration dans la recherche scientifique. En effet, les chercheuses et chercheurs ont souligné à maintes reprises la nécessité de travailler en étroite collaboration avec les communautés concernées, les partenaires du milieu et les décideurs pour mener à bien leurs projets de recherche. Cela semble particulièrement important que ces projets puissent avoir une réelle influence dans la communauté.

Donner une voix aux personnes vivant des inégalités

Une autre dimension essentielle qui a été abordée est l’apport de la recherche qualitative à la justice sociale.

En donnant une voix aux personnes vivant des inégalités, ces recherches contribuent à la fois à mettre en lumière les mécanismes sociaux qui perpétuent ces disparités et à sensibiliser les décideurs à leur propos. Elles mettent en évidence l’urgence de mettre en place des politiques et des interventions visant à réduire ces inégalités et à promouvoir la santé mentale pour tous.

J’ai réalisé combien il est crucial de placer les voix des personnes vivant des inégalités au cœur de la recherche et de l’action. La recherche qualitative offre une opportunité unique de briser les silences, en donnant une légitimité scientifique à ces expériences souvent négligées. Elle nous rappelle l’importance de construire une société plus juste, où chacun a le droit d’être entendu.

 La recherche qualitative : un puissant moteur de changement

En somme, cette journée de conférences scientifiques a été une expérience enrichissante pour moi en tant qu’étudiante. Ma participation au congrès de l’Acfas m’a permis de prendre conscience de l’impact positif de la recherche qualitative lorsque vient le temps d’étudier les inégalités sociales et la santé mentale des populations les plus vulnérables.

J’ai pu découvrir la passion et l’expertise des chercheuses et des chercheurs présents. J’en suis sortie profondément inspirée par leur engagement. Cette expérience renforce ma conviction que la recherche peut être un puissant moteur de changement social et ultimement nous aider à construire un monde plus juste et équitable.


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